Jacques Saint Hilaire, Parcours de l'artiste IMG_0329

Entre 1946 et 1953, Jacques Saint Hilaire étudie l'architectute à l’école des Beaux Arts de Paris. Il fréquente les ateliers de peinture de Montparnasse, de la Grande Chaumière, de l’Académie Jullian et plus particulièrement l’atelier du Verbois conduit par le peintre Jean Lombard.
Il travaillera pendant deux ans dans divers cabinets d’architectes.
En 1955, le peintre ouvre son agence d’architecte et remplit sa mission d’architecte auprès de promoteurs parisiens . Simultanément, à ses moments libres, J.SaintHilaire peint des paysages, portraits, natures mortes….
L'année 1982 marque une scission dans la vie de l'artiste qui cesse son activité d’architecte pour consacrer tout son temps à la peinture, son rêve et sa passion.



Jacques Saint Hilaire, peintre.


2009

Objet de la présentation :

Peint de nombreux paysages sur le motif mais s´en évade pour des interprétations personnelles du Réel et de "Au-delà du Réel"


Son Blog :

Présente des peintures à l´huile brossées de 1965 à 2009, presque toutes non reproduites dans "Parcours" et classées en six "temps" successifs d´exécution montrant l´évolution de son travail.


1963-1982, Ou la fugue de l'architecte..



Premier temps : 1963 -1982. J. Saint Hilaire, architecte en pleine activité, doit faire face à ses responsabilités de constructeur. Son écriture, son paraphe et ses tableaux laissent alors transparaître l’agressivité dont il doit faire preuve pour diriger son équipe et mener à bien ses programmes immobiliers. Ainsi les quelques toiles présentées ici , aux formes aiguës, témoignent bien de cette attitude et marquent alors sa recherche picturale. A partir de 1980, ayant cessé son activité d’architecte, il s’en départira.



Nature morte à la bouteille – 1963 – 46x38



Epineux désert – 1965 - 73x54



Souvenir de l’Olympia – 1965 - 73x54



La marguerite sur fond rouge - 1968 - 73x54



Le peigne noir - 1968 -46x38



Engrenage cosmique –1975 – 100x81



Zone interdite - 1980 - 73x60



Les amours enchantées - 1982 - 92x73



Sensualité - 1983 - 73x60




1983 - 1992, Cercles, Nodules et Eclosion



Deuxième temps : 1983 – 1992 : "Cercles, Nodules et Eclosion"


A partir de 1983, ayant cessé son activité d´architecte et trouvé la paix entre la Défense, la campagne ou la mer, le peintre, adoucit alors les lignes de ses tableaux. Une forme nodulaire ou circulaire lui paraissant plus que toute autre libérer l´espace, le peintre, répondant à son propre désir d´espace, fait "éclore" sur ses toiles des "nodules" ou des cercles organisés, disposés et colorés pour traduire en des compositions lumineuses ce qu´il ressent face à "l´irréel" comme face au "réel".
En 1993-1994 le peintre réalise à l'acrylique sur papier, sous le titre "Présence", une série de compositions dont les formes simples et rondes veulent témoigner de la double vie de la lumière, celle qui éclaire les corps et celle qui en émane.




Hommage à Matisse - 1983 - 92x73






Satellite - 1986 -100x100







Nodules - 1987 - 92x73







Rapsodie – 1988 – 61x5O






Eclosion en gris clair – 89 – 92x73






Encerclement – 90 – 130x97





Eclosion mer du sud – 1990 – 100x100



Eclosion d´un paysage - 1992 - 65x54



1993 - 2005, Passage, Pulsion, Flux, Fugue





Troisième temps : 1993 – 2005 : « Passage, Pulsion, Flux, Fugue »





Dès 1983, venu vivre à la Défense, le peintre est vivement impressionné par le "passage" sous ses fenêtres des foules de travailleurs se rendant à heures fixes, chaque jour, à leurs bureaux.

Ainsi "passent" en ce monde la vie, le temps, les pensées, les désirs, le vent ..., le "flux" des uns et des autres entrecoupé de "pulsions".

A partir de 1993 le peintre traduit alors sur ses toiles certains de ces états de "passage" répondant à sa sensibilité.

- soit en des "traces" de couleurs "fuguant" vers la lumière, ponctuées ou non de nodules marquant un "passage" dans l´irréel.

- soit en des images du réel : celles des nuages et de leurs ombres "courant" sur la mer ou celles du vent "passant" sur les arbres, les plantes et les toits pour en dégager les formes.

- Soit en des "flux" de son imaginaire "pulsant" dans l´espace, en leur pleine liberté, des formes féminines.




Foules 1983 – 38X74






Marine - 1993 - 100x100







Vent, nuage et soleil - 1992 - 61x50








Fugue en lie de vin – 1994 – 61x50





Fugue en bleu - 1994 - 61x50



Nuages – 1995 – 55x46


Flux charnel – 1995 – 55x46



Pulsion bleue - 1996 - 61x50




Pulsion brune - 1996 - 55x46



Concerto en rouge 1999 - 73x60



Souvenir végétal 1999 - 55x46




La maison du pré aux pommiers - 2001 - 46x38



Le pommier en liberté - 2001 - 46x38



La maison en folie - 2003 - 55x46



Par ma fenêtre sur l´avenue - 2004 - 46x38


2006 - 2007, Voiles et Voilures

Quatrième temps : 2006 – 2007 : "Voiles et voilures"

- Sous ce titre sont réunies cinquante peintures à l´huile sur toile de format 20 F à 60 F, peintes au long des années 2006 - 07 et non encore exposées à ce jour.
- Séduit par les formes des voiles, celles aussi des nuages et du corps féminin, le peintre en analyse les lignes, les enchaine en des courbes réductrices ou les ramène à de simples arcs ou nodules en forme de coeur.

- En un retour au romantisme, des ondines ou des nymphes, emportées par le vent sous d´amples voilures, glissent sur les vagues ou s´élèvent des flots vers le ciel.

- A chacune de ses toiles le peintre donne le titre d’une compisition musicale dont l’image lui semble correspondre à celle du sujet traité.


Sonate pour les jours heureux –100x100







Sonate pour une âme en fête – 100x100






Scherzo – 73x54





Ouverture sur la mer - 120x60





Mélodie céleste – 73x54






Rondeau sur la plage – 73x 60





Cavatine – 73x54






Cantate pour la paix du monde – 116x89






Variations – 116x73





Motet pour accompagner le chant d’un matelot – 73x54





Doux chant choral – 60x60




Balade pour la Santa Maria- 60X60





Grande fugue de la Pentecôte





Petite musique pour ceux qui passent_ 60x60





Hymne à la femme sans voile – 130X 97


2008 - 2009, Compositions par Quatre



Cinquième temps : 2008 - 2009 , "Compositions par quatre"


Le peintre reprend de nombreuses études, figuratives ou non, peintes au long des années à l’acrylique sur papier, aux formats 24x32 et 24x24. Il les regroupe quatre par quatre, en recherchant parmi elles celles dont les formes et les couleurs s’accordent.
Il constate alors que les études placées les unes à coté des autres sur une feuille de papier blanc, simplement séparées par le liseré blanc de leur support, rentrent en conversation les unes avec les autres et prennent une vie qu’isolées elles n’avaient pas. Ainsi ont été réalisées une cinquantaine de compositions non encore présentées.



Composition 4 – 65x50



Composition 5 – 65x50





Composition 46 – 65x50



Composition 45 – 65x50



Composition 46 – 65x50



Composition 36 – 65x50